Feu Thomas Sankara, une nouvelle mort avec cette loi

Plus de photos de Thomas Sankara sur les bulletins de vote et sur les emblèmes des partis. Ainsi en a décidé l’assemblée nationale du Burkina, le 7 mai dernier à l’issue de l’adoption de la loi modifiant le code électoral. Les gadgets électoraux quant à eux en encore de beaux jours devant eux.

L’assemblée nationale du Burkina a modifié le code électoral, le 7 mai 2009. Plusieurs amendements ont été porté, à cette loi dans le cadre des reformes politiques en cours dans ce pays.

Parmi la dizaine d’amendements proposés, un a fait l’objet d’un tir croisé entre un des auteurs de la loi, le député du parti au pouvoir (CDP), Jean Léonard Compaoré et le député sankariste du Front des forces sociales (FFS), Norbert Michel Tiendrébéogo, à propos de l’interdiction d’utiliser les emblèmes comportant des photos ou portraits des héros nationaux.

Le député sankariste est en désaccord total avec cet amendement qui vise directement les partis sankaristes qui utilisent régulièrement la photo de leur idole dans les emblèmes et sur les bulletins de leur parti.

Cette loi est « personnelle et un coup porter en dessous de la ceinture » selon lui par la majorité parce qu’elle cible des gens précis. Il dit ne pas comprendre qu’on interdise les photos des héros nationaux sur les emblèmes alors que c’est une façon de les faire connaître aux populations et d’entretenir leur souvenir dans l’imaginaire collectif. Pour le député sankariste, ce n’est pas « une confiscation » des héros nationaux par des parti comme le prétend un des auteurs de la loi, notamment le député Léonard Compaoré du parti au pouvoir (CDP). Pour ce député du parti majoritaire : « il faut laisser les héros nationaux en dehors du débat partisans ». Il a proposé que les chefs de partis mobilisent plutôt leurs électeurs sur la base de leur propre photo au lieu d’utiliser celle des héros nationaux qui appartiennent au patrimoine commun.

L’amendement du député sankariste qui consistait à supprimer ce nouvel article a été rejeté par l’assemblée à la majorité des votants. Désormais, aucun parti ne pourra utiliser une photo d’un des héros nationaux. Thomas Sankara en est un. Et sa photo trônait en bonne place dans les emblèmes de presque tous les partis sankaristes lors des dernières élections municipales.

L’autre point chaud de la révision du code électoral a concerné la suppression de l’utilisation des gadgets durant toute la campagne. Cette amendement qui avait fait l’objet d’un consensus avant l’introduction de la proposition de loi a été purement et simplement rejeté par le gouvernement parce que « inopportune ». Cette suppression souhaitée par la majorité des partis de l’opposition n’a pu avoir lieu. Par 84 voix pour 9 contre et 10 abstentions, le code électoral a été modifié.

Par Taoko | 08/05/2009 |

Source : http://www.koaci.com/

1 COMMENTAIRE

  1. On a encore tué Thomas Sankara
    attendais la on est ou la? et vous appeller ca une assemblée national , je suis burkina et dieu seul sait a quel point j’en suis fier et quand j’entend ses idioties ca me souleve le coeur et je me demande si nos representant ne sont pas des dingues ; c’est quoi ils veulent qu’on l’oublie (ils peuvent toujours révé), la je croit qu’il se foutent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude , on ne peus pas laver le cerveau de tout un peuple , pour qui il se prennnent , bientot ils vont votait une loi pour m’interdire de prier jesus .franchement je tombe des nues , c’est quoi ce pays ou le pouvoir se prend pour dieu le pére
    ce qui est fait est fait et rien de ce qu’ils feront ne changera le passé ,Blaise Compaoré a assassiné son ami et frere et ca vous ne pouvez rien y changé , alors essaye de le donner une identité sans son passé de criminelle est ridicule . voter plutot des lois qui aidera pluto le pleuple au lieu de faire n’importe quoi

LAISSER UN COMMENTAIRE

Saisissez votre commentaire svp!
SVP saisissez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.