MARCHE POUR LA REVOLUTION
Peuple, du Burkina lève et marche
L’heure de la révolution a sonné
Dis non à l’impérialisme et l’oppression
A l’exploitation de tes opinions
Retouvé ta fierté et ta dignité
Tous mobilisés, mobilisés
CNR en avant, en avant
CDR, CDR en avant, en avant
la patrie ou la mort nous vaincrons.
.…. Pionnier! ….
Osez lutter savoir vaincre, vivre en revolutionnaire,
Mourir en révolutionnaire les armes à la main,
la patrie ou la mort nous vaincrons.
Annexe:
Qu’est-ce-qu’un pionnier?
Le pionnier est le plus jeune militant organiser par la révolution
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–Quelques dates importantes du mouvement pionnier
27 au 29 décembre 1984 : séminaire de réflexion sur le mouvement national pionnier (MNP) à Ouagadougou.
17 mai 1985 : directive n° 85-007 publiée par le secrétaire général national du comité de défense de la révolution (SGN-CDR) qui trace l’ossature générale du Mouvement national pionnier
12 mai 1985 lancement officiel du MNP
28 au 30 décembre 1986 : séminaire des SOFA.
-Les catégories de pionnier
Les pionniers étaient scindés en trois grands groupes :
Le niveau I regroupait les élèves du CEII (11 ans) qui étaient désignés par le nom « Janto » qui signifie « ne m’oublie pas » en Dioula. Ils portaient autour du cou, un foulard vert.
Le niveau II était composé des élèves des classes de CMI et CMII (12-13 ans). Ils arboraient autour du cou un foulard jaune et étaient symboliquement appelés « Djambou ». C’est un terme lélé (gourounssi) qui veut dire « enfant intrépide sur qui on peut compter ».
Le niveau III était formé par les élèves des classes de 6ème et de 5ème. On les reconnaissait par leur foulard rouge et par leur nom « Abga ». C’est par ce nom que les moose désignent la panthère, cet animal agile, vivace dans l’action.
-Les lieux de regroupement
Le mouvement national pionnier était formé des enfants scolarisés. Par conséquent, les écoles étaient les lieux de rassemblement permanent des pionniers. Ces écoles prenaient le nom de Keego (camp d’initiation). Le Keego était divisé en compagnie correspondant aux classes. Par exemple les élèves de la classe de CEII formaient une compagnie.
La compagnie était subdivisée en section de 10 à 12 pionniers.
Si la section était dirigée par un chef de section, la compagnie elle, était dirigée par un commandant. Chef de section et commandant de compagnie étaient des pionniers démocratiquement élus par leurs pairs.
Le chef de section rend compte des questions de disciplines, d’organisation des activités au commandant qui répond devant le SOFA (encadreur de pionnier). Au niveau du keego le conseil des chefs de section et des commandants se tient tous les derniers jeudi du mois.
-Les SOFA
Les conditions pour être SOFA étaient les suivantes :
être un militant convaincu de la RDP
Avoir fait ses preuves dans les activités de son CDR de base.
Avoir l’amour pour la masse enfantine
Avoir de l’initiative dans le sens de l’organisation et de l’animation des enfants.
Les SOFA de chaque province se réunissaient en conseil au début de chaque année.
Supervision Les activités du mouvement national pionnier (MNP) étaient supervisées par le SGN-CDR ou un responsable national nommé. Ce dernier est entouré par une cellule permanente de réflexion sur le MNP. La cellule comprend outre le responsable national, ceux chargés du volet formation, de la section formation, de la section production et de l’animation.
-Quelques insuffisances du MNP
1 Il fallait être scolarisé pour accéder au MNP
2. Il n’y avait pas un cérémonial solennel pour entrer au MNP
3. La répartition se faisant conformément au niveau scolaire, on retrouvait parfois des enfants d’âge très disparate dans un niveau du MNP.
4. Le MNP n’avait pas un budget régulièrement voté malgré ses activités multiformes. (jardin, poulaillers, terrain de jeu, … )
Source : Kaboré Victor ; l’organisation et l’animation des pionniers au Burkina Faso. Mémoire de conseiller principal de jeunesse, INSS, Yaoundé, 109 p.
> Slogans et chansons
depuis que je visite ce site je sais maintenant que l’afrique est très mal partie et elle ne retrouvera jamais son hégemonie d’atan. L’afrique souffre du manque de maturité de ses dirigeants qui ne pensent qu’à assouvir leurs instincts bestiaux aux profit d’une europe toujours galopante qui ne pense qu’à elle.SANKARA tu es irremplaccable et tous les africains le savent. Que dieu veille sur ton ame afin que ton corps habite un un autre sankara pour l’afrique de sa léthargie pitoyable toujours en quete de stabilité ou le maitre de sa condescendance est au premier rang pour infliger le coup de la honte et de la derision.Que allah sa misericorde te protege et protège l’Afique
> Slogans et chansons
Consommons Burkinabé!!!
Derrière cette affirmation se cache toute une philosophie de vie qui échappa et qui échappe très souvent au commun des mortels que Thomas Sankara à réfusé d’être par sa quête du savoir, du savoir vivre et du savoir être citoyen d’Afrique et du monde et non seulement de son pays étalé sur 274 200 Km². Tout développement est d’abord interne et doit être intériosé comme une nécessité personnellement décidée. Or, le développement en Afrique à toujours été externe tant économiquement que culturellement et perçu comme tel par les Africains. Comment peut-on développer quelqu’un qui n’en ressent pas le besoin et davantage, ne s’attribue les mérites de son succès. Etre pauvre et corrompu en Afrique est une chose naturelle pour l’Africain lui même, qu’en doit-il être pour l’individu qui ne voit que des atrocités sur l’Afrique en allumant son télévieur? Il y’a un dicton qui dit dans mon pays je cite “renverse la calebasse sur tes parents et tes amis s’assayeront dessus” C’est ce que les Africains font à l’Afrique et ensuite accusent la traite négrière et la colonisation. Ce que ces crimes contre l’humanité m’ont apris, c’est de montrer, et je dis bien montrer que je suis fière d’être Africaine et non passer mes heures à le dire, et par ailleurs demontrer tout le contraire. L’occident n’a plus besoin de brimer l’Afrique car ses enfants s’en chargent parfaitement mieux aujourd’hui. Sankara, en analysant ses discours, il en sort tout une émancipation intelectuelle et une prise en main de son destin nonobstant toutes les raisons apparentes hitoriques allant à l’encontre ce cette possibilité. C’est seulement et seulement en valorisant ses acquis et en vivant sur fonds/biens propres que l’on acquiert son indépendance proprement dite. Cette intégrité qui nous rend si fier d’être Burkinabés, Sankara en a payé de sa vie, tachons de maintenir cette flamme et éclairons le globe avec et nous le rendrions fier de nous à son tour comme nous sommes la jeune génération de lui.
La parole donnée, le travail assidu et l’intégrité identitaire qui caractérisaient l’Africain, Soundjata Kéita, samory Touré, Yennega et j’en passe, sont relégué “à la fin de l’infini” pour laisser libre cours au paraître “exhotic” vestimentaire, constituant ainsi le critère primordial de choix/sélection et de confiance sociale. Tant de chose à dire…………mais toujours mal conté par les auteurs d’ailleurs, merci en passant aux auteurs Africains qui osent de plus en plus aujourd’hui…..
Pour conclure je dirai, portons Sankara en nous et c’est ce qui honorera son combat contre toute impunité car il disait je cite “il n’y a pas plus grand boureau que celui qui se tait devant une injustice” et se taire devant l’injustice, surtout lorsque cela ne nous concerne nullement est devenu le propre en Afrique. Arrêtons cette quête d’un autre Sakara qui ne fait que conforter davantage cette politique de la mains tendue que nos hommes d’état ont déteint sur le citoyen lamda qui continue à chercher son salut en autrui, au lieu de s’eriger en son propre sauveur et celui de sa communauté. C’est pour cette raison que je proteste contre cette idée “d’un autre Sankara”, Il existait “UN”, faisons de lui notre conscience quotidienne pour le développement de notre continent car aucune, je dis bien aucune aide internationale ne peut sortir ce continent de l’abîme sans l’appropriations de ses défis par les Africains eux-mêmes. Africains, éduquons nous, pour moi l’éducation va bien au delà de l’instruction, qui est restée en Afrique l’apprentissage partiel de la connaissance occidentale et une assimilation parfaite à la culture occidentale. Sankara à fait la révolution politique et intellectuelle, à nous de faire la révolution mentale pour boucler la boucle. Le Développement est avant tout un comportement citoyen qui donne le droit de clamer ses droits mais d’accomplir surtout ses devoirs et de prendre ses responsabilités.
“Passionatly African, Be the change” PANeL.
PRIERE POUR LE PLUS BEAU CAPITAINE ET PRINCE DU MONDE
Je suis sénégalais,mais au-delà des frontières qui me séparent du Pays des hommes intègres,mon âme passe toujours ses nuits dans les profondeurs de la tombe du Grand Capitaine au sang de lion,du grand lion qui n’a jamais su ni voulu chasser dans les forêts de la rareté organisée du monde pour lui -même ni pour sa seule famille biologique. Il fut né parmi nous, mais il nous arriva du plus haut des cieux des cités de la transparence et de la satiété après que le Dieu de la justice et du travail et du patriotisme lui ait fait goûté aux vertus des grands capitaines,commandeurs d’hommes et de peuples. Pour un homme qui vint directement de la poitrine de Dieu,le Dieu de Jésus et le Dieu de Mohameth et le Dieu des ceddo gelwaar,et qui vécut dans la dignité et dans la droiture, se refusant de se faire du tort et d’en faire à autrui, à son peuple et à l’Afrique et même aux impérialistes qu’il combattit en toute légitimité, il n’ y a aucun péché à absoudre.Le Grand Capitaine est venu pur et a vécu dans la pureté dans un monde profondément souillé et pollué par l’égoïsme,le mensonge et la malhonneteté. Il n’ y a pas à craindre pour lui, puisqu’il ne fut point des c=lâches et de ces craintifs qui craignent de mourir et qui s’accomodent du mensonge.Au fond du tombeau du plus beau capitaines et des princes du monde, le seul prince qui jusaqu’ici prouva à son peuple et aux autres peuples que tout prince non rassasié est un usurpateur, mon âme contemple la lumière du salut qu’aucune haine humaine ne saurait éteindre.
Que pouvons donc faire et que devons nous faire pour lui et pour nous-mêmes puisqu’il a déjà joué sa partition sans faute? OSER SUIVRE LE CHEMIN DANGEREUX ET DIFFICILE QU’IL SUIVIT JUSQU’AU JOUR DE SA BELLE MORT QU’IL SAVAIT BIEN VENIR SANS SE DETOURNER DES INTERETS SUPERIEURS DE SON ETAT ET DE L’AFRIQUE.S’il n’est pas remplaçable,il est encore tout vivant dans les coeurs qui l’ont aimé et vénéré car il y a bien des hommes qui méritent d’être vénérés.LA SEULE PRIERE QUI VAILLE POUR LE CAPITAINE,le plus beau fils de l’Afrique, c’est de reprendre à haute voix avec lui devant les chars et devant les armes de la destruction interne et externe de l’Afrique et de la vie: TU ES MORT ET TU ES RESSUSCITE EN NOUS TOUS ET COMME LE CHRIST TU AS VOULU NOUS SAUVE DE NOS MAUX.AVEC TOI NOUS POURSUIVRONS LA CONSTRUCTION DE CE MONDE QUE LES DIEUX T’ONT DIT DE CONSTRUIRE SUR TERRE POUR LES HOMMES.
> Slogans et chansons
pour moi les insuffisances de ce mouvement ne font que refleter la grande faile quont ete les dirigeants du secretariat general des CDR Tout a foiré la soit paar incapacité soit par manque de conviction soit par calcul politique soit tout ca a la fois. Dommage qu’on passe sous silence cette dimension
mahdou
> Slogans et chansons
Bonjour à tous
Savez vous où il est possible de trouver la chanson “Sankara” qui passe ces jours-ci sur Africable ? Merci à vous pour vos réponses.
JanusB