3 décembre 2017 le réseau international “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique” publie un communiqué de presse sous le titre : «Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara. Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue».

Ce communiqué de presse fait suite à la promesse du président français Emmanuel Macron : « J’ai pris la décision que tous les documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat, … couvertes par le secret national soient déclassifiés et consultés en réponse aux demandes de la justice burkinabè ».

Voir le communiqué de presse à http://thomassankara.net/declassification-documents-lassassinat-de-thomas-sankara-veillerons-a-promesse-soit-tenue/


18 novembre à Savigny sur Orge

Savigny sur Orge (France) le 18 novembre 2017

Le 18 novembre, l’association Savigny Tiers Monde organisait sa fête annuelle afin de financer ses projets. Cette année elle avait invité Bruno Jaffré à faire une conférence sur la révolution burkinabè mais aussi sur Thomas Sankara. Près d’une centaine de personnes y ont participé. Un long moment a été consacré à l’assassinat de Thomas Sankara et à l’évolution du dossier en justice. Une quarantaine de personnes ont signé la pétition (http://thomassankara.net/petition-louverture-dune-enquete-…/)
L’association Savigny Tiers Monde (https://www.facebook.com/search/top/…) est engagé depuis 30 ans dans un projet de coopération avec le groupement villageois de Dahoré dans le sud ouest du Burkina à 286km de Ouagadougou.


9 novembre 2017 à Clermont-Ferrand

Une conférence était organisée sur le thème de Thomas Sankara et la révolution burkinabè, par l’association des amis du temps des cerises et SURVIE. Le conférencier Bruno Jaffré a évoqué longuement l’assassinat de Thomas Sankara, l’hypothèse de l’implication française, mais aussi la récente interpellation de François Compaoré à Paris. Enfin 120 personnes étaient présentes, ce qui occasionna de nombreuses questions, montrant un grand intérêt du public présent pour l’évolution du dossier en justice.
La pétition demandant de répondre à la demande du juge burkinabè demandant notamment une commission rogatoire et la levée du secret défense sur l’assassinat de Thomas Sankara a recueilli plusieurs dizaines de signatures.


27 octobre à Genève, journée hommage à Thomas Sankara.

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblés à Genève pour commémorer le 30ème anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara.

La journée était organisée par l’association Buud Yam du « jurassien » Abel Sankara et le Groupe de travail panafricain de Munich, en collaboration avec le magazine ContinentPremier.com et le Centre des arts de l’Ecole internationale de Genève qui abritait la commémoration avait réalisé une une exposition de photos et de tableaux des artistes Nadia Seika et Momar Seck à la mémoire de Sankara. L’après midi à débuté par la projection du film documentaire « Thomas Sankara, l’homme intègre », en présence du réalisateur Robin Shuffield.

Ensuite une conférence a rassemblé Mariam Sankara, Sam’K Le Jah, Smockey, Bruno Jaffré, Aziz Fall et Robin Shuffield sont tour à tour intervenu pour évoquer la campagne actuelle pour que la vérité soit connue sur l’assassinat de Thomas Sankara et que justice soit rendue..

La journée s’est terminée par un concert animée par Kara Sylla Ka et ses musiciens rejoint par Smockey, Sams’K Le Jah, Mano et une partie du public.


18 au 22 octobre à Agüimes (Grance Canarie)

A Agüimes, dans le cadre du Festival del Sur-Encuentro Teatral Tres Continentes, qui a eu lieu du 18 au 22 octobre à Agüimes, dans le sud-est de l’île, le programme a inclus, à la mémoire de Thomas Sankara, le spectacle Performers, de la compagnie burkinabé Auguste et Bienvenue Cie. Une nouvelle conférence sur le sankarisme a été prononcée par Antonio Lozano le 20 octobre, également dans le cadre du Festival del Sur, dirigée à plus de 200 lycéens.


15 octobre à Ouagadougou, manifestation pour réclamer Justice pour Thomas Sankara

Plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés à Ouagadougou à l’appel du comité

Manifestation à Ouagadougou le 15 octobre 2017

internationale pour le mémorial Thomas pour réclamer “vérité et justice” pour Thomas Sankara. Ils ont marché du Conseil de l’Entente où l’ancien président Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 2017 jusqu’au Tribunal militaire.

Des manifestants, majoritairement vêtus de tee-shirts à l’effigie de Sankara, ont scandé “vérité et justice pour Thomas Sankara” et “justice pour ses compagnons” en brandissant des pancartes où l’on pouvait lire : “Honte à la justice pourrie et aux magistrats corrompus” et “30 ans d’impunité, c’est trop”.

Ils ont marqué un arrêt devant l’ambassade de France où ils ont déposé un mémorandum (voir le mémorandum à http://thomassankara.net/comite-international-memorial-thomas-sankara-memorandum-dossier-judiciaire-sankara-compagnons/) et réclamé “l’ouverture d’une enquête judiciaire en France dans l’affaire Sankara pour situer les responsabilités de la partie française dans cet assassinat planifié” et “l’accès à toutes les archives (audio visuelles, documents classés secrets) portant sur Sankara”.


15 octobre à Nantes commémoration de l’assassinat de Thomas Sankara

15 10 2017 Commémoration de l’assassinat de Thomas Sankara à Nantes

La commémoration était organisée par l’association Afrique Loire, qui se présente comme un centre de ressources, mais qui organise aussi concrètement la solidarité avec les réfugiés. Une soixantaine de personnes s’étaient déplacée dont de nombreux représentants de différentes organisations de la diaspora. Bruno Jaffré a fait un exposé consacrant une bonne partie de son temps de parole  l’assassinat de Thomas Sankara. La pétition a recueilli une trentaine de signatures. En deuxième partie, les anciens de l’association ont chacun présenté un aspect de Thomas Sankara. Une discussion s’en est suivie sur le rôle de la diaspora dans le développement de l’Afrique.


La Palmas (Grande Canarie) 28 septembre 2017

27 septembre 2017. Conférence d’Antonio Lozano à Las Palmas.

La commémoration était organisée par Le Cabildo de Gran Canaria et le Comité Sankara espagnol en présence de près de 170 personnes. Le programme a commencé par une conférence d’Antonio Lozano, auteur du roman L’affaire Sankara, sur “30 ans sans Thomas Sankara”. Outre une présentation de la figure politique et humaine du Président et du déroulement des quatre ans de révolution, la conférence a abordé également les changements connus par le pays sous la présidence de Compaoré et les mouvements populaires qui ont expulsé celui-ci du pouvoir.

L’acteur burkinabé Carlos Ouédrogo a ensuite présenté des extraits de son “Thomas Sankara, la lutte en marche” et ils ont été sous titrés en espagnol, accompagné par le musicien canarien Carlos Oramas.

La journée s’est terminée par un débat très intense et qui a permis d’approfondir les sujets abordés dans la première partie de l’activité.


Fête de l’Humanité à la Courneuve 15 16 17 septembre 2017

Débat sur Thomas Sankara à la fête de l’Humanité le 17 09 2017

La fête de l’Humanité est organisée tous les ans par le journal l’Humanité et le parti communiste pour financer le quotidien l’Humanité. C’est un lieu festif avec des concerts mais aussi de nombreux débats politiques. La fête rassemble tous les ans plusieurs centaines de milliers de personne.

Un débat a été organisé à la cité internationale durant lequel il a largement été question de l’assassinat de Thomas Sankara et de la demande commission rogatoire et de levée secret défense envoyées à la France par le juge François Yaméogo chargé de l’affaire. Ont participé au débat, Dominique Josse responsable Afrique du PCF, Aly Traoré du Balai citoyen, Rosa Moussaoui journaliste à l’Humanité, Bénéwendé Sankara avocat de la famille Sankara et vice-président de l’Assemblée nationale, Bruno Jaffré et Drissa Sow du Balai citoyen.

Bruno Jaffré s’entretient avec Cedric Villani

A noter que Bruno Jaffré invité au village du livre a pu s’entretenir quelques minutes avec le député Cédric Villani et lui exposer les questions posées à la France par le juge François Yaméogo mais aussi plus généralement de la nécessité de réformer le secret défense.

 

 


4 Juillet à Paris. Première du film “Qui es-tu octobre de Julie Jaroszewski.

Première du film Qui es-tu octobre de Julie Jaroszewski le 4 juillet 2017 à Paris

Un débat a suivi la projection, en présence de la réalisatrice Julie Jaroszewski,et la production Alice Lemaire, et de Bruno Jaffré. La soirée était à l’initiative de l’association Asso Yelkabé. Le film se terminant par des phrases informant des évolutions de l’affaire Sankara, la première question portait là-dessus. Ce qui a permis à Bruno Jaffré de donner de nombreuses informations sur les analyses ADN, l’avancement de l’enquête et l’état du dossier en France. De nombreuses questions sont ensuite venues de l’auditoire sur le film auxquelles ont répondu Julie et Alice. La pétition demandant à la France la levée du secret défense et l’ouverture d’une enquête parlementaire  a recueilli une vingtaine de signatures parmi l’assistance.


12 avril. Le Réseau “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique” avec des familles de victimes et leurs soutiens rendent publique une adresse aux candidats au présidentielles et législatives françaises 2017 sous le titre “secret défense ou déraison d’État”.

On remarque que Mariam Sankaa, la veuve et la fille de Frédéric Kiemdé sont signataires de cette adresse, aux côtés de nombreuses autres personnalités, et que l’affaire Thomas Sankara y est évoqué.
Le texte de cette adresse est disponible à http://thomassankara.net/secret-defense-deraison-detat-adresse-aux-candidats-aux-elections-presidentielles-legislatives-francaises-de-2017/.
Il se conclut par : “C’est pourquoi, membres de familles de victimes d’assassinats, associations, chercheurs, journalistes, magistrats, avocats, nous avons décidé de nous regrouper pour interpeller les candidats aux élections présidentielle et législative.Ensemble nous leur demandons de s’engager pour que non seulement dans ces dossiers le secret défense n’entrave plus la justice et la vérité mais qu’en outre il s’engage sur le nécessaire contrôle par une juridiction indépendante de la notion et de l’usage du Secret Défense.”


7 avril à Milhau. Projection du film Capitaine Thomas Sankara
Le vendredi 7 avril, à 20h30, a eu lieu au cinéma de Millau la projection du film ” Capitaine Thomas Sankara ” de Christophe Cupelin. Cette soirée était organisée par des membres de Survie et Radio Larzac.
65 personnes étaient présentes.
 Après le film, un débat a eu lieu en présence de Gabriel Biba-Nkouka et Irenée Domboue , tous deux membres du Comité Thomas Sankara de Montpellier.
Le débat a principalement porté sur la situation actuelle au Burkina Faso et l’empreinte qu’y a laissée Thomas Sankara, dans la vie politique, économique et sociale du pays.
Des questions sur l’enquête concernant sa mort ont également été posées. Les réseaux Foccart et la Françafrique ont été évoqués, ainsi que la persistance du franc CFA, outil d’asservissement des pays africains francophones utilisé par l’Etat français.
La pétition concernant la levée du « secret défense » a circulé, signée par la majorité des personnes présentes.
Le public a également pu  déguster des pâtisseries et des boissons africaines préparées par Annie.
Philippe, de la librairie Plume était présent avec de nombreux ouvrages concernant Thomas Sankara, le colonialisme et la Françafrique.
Compte rendu réalisé par Paule Graouer (Survie Millau)

20 mars. Sur RFI Maitre Bénéwendé Sankara déclare : «Lever le secret-défense sur l’assassinat de Sankara, c’est grandir la France»

Maitre Bénéwendé Sankara à gauche

Extrait de sa déclaration « Cette déclassification va plutôt aller dans le sens de la grandeur de la France des libertés des droits de l’homme. Parce qu’il s’agit de laver tout soupçon qui pèse sur la France dans le cas de l’assassinat de Thomas Sankara. Moi je pense que lever le secret-défense, c’est grandir la France.

Des soupçons de complicité dans l’assassinat du président Thomas Sankara, car au lendemain du 15 octobre 1987, le nom de la France a été cité, le nom de certains Français a circulé et les soupçons de complicité pèsent sur eux. (…) Je serais plutôt enclin à croire que si la France cherche à protéger quel que individu ou quel que pays, c’est que elle a, elle-même, quelque chose à se reprocher à moins d’avoir un intérêt direct et certain dans l’assassinat du président Thomas Sankara, je ne vois pas en quoi elle chercherait vraiment à faire obstacle à la justice au Burkina Faso.

Si la France le faisait, il pourrait y avoir des conséquences très néfastes dans les relations entre la France et le Burkina Faso, dans les relations entre la France et les pays africains, dans les relations entre la France et tous les pays qui aujourd’hui sont d’accord avec le Burkina Faso pour exiger la vérité et la justice dans l’assassinat crapuleux du président Thomas Sankara.(…) Ce qui pourrait être un facteur de réconciliation, c’est lorsque la France lèvera le secret-défense, c’est-à-dire lever tout soupçon qui pèserait sur elle au sujet de l’assassinat du président Sankara. »

Source : http://www.rfi.fr/emission/20170320-lever-le-secret-defense-assassinat-sankara-est-grandir-france


16 mars. Rencontre entre le Balai citoyen, le député de la circonscription Pouria Amirshahi, et l’ambassadeur de France.

le balai rencontre l’ambassadeur de France et le député Pouria Amirshahi

La rencontre fait suite à une demande du député Pouria Amirshahi qui est venu accompagné de l’ambassadeur de France au siège de l’association.  Les membres du Balai citoyen en ont profité pour demander à l’ambassadeur d’informer les autorités françaises qu’ils souhaitaient que le commission rogatoire et la demande de levée du secret défense, demandés par le juge Yaméogo soit acceptés. L’ambassadeur en a pris acte tout en insistant sur le fait que c’était une thèse ridicule que de penser que la France serait impliquée. Les membres du Balai citoyen a répondu que cette demande était une raison plus que suffisante de libérer les archives.


15  Mars. Le député Pouria Amirshahi demande la levée du secret défense à propos de l’assassinat de Thomas Sankara

Il écrit notamment : “L’articulation entre la sûreté de l’État, le droit au respect de la vie privée et la possibilité pour la société de se saisir des enjeux historiques est une question majeure dans un pays démocratique. Cet équilibre doit être trouvé afin que les historiens soient en mesure de faire le travail et assurer ainsi que l’écriture de l’Histoire ne soit pas instrumentalisée par les enjeux politiciens. La France s’honorerait à aider la justice burkinabè. Je vous demande donc par la présente d’ouvrir les archives nationales concernant l’assassinat de Thomas Sankara“.

Voir http://www.pouriaamirshahi.fr/2017/03/18/affaire-sankara-je-demande-louverture-des-archives-francaises/


8 mars. Le sénateur Michel Billout questionne le gouvernement sur la réponse du gouvernement français à la commission rogatoire et la demande de levée du secret d

Par / 3 mars 2017

Question au gouvernement n° 25369 adressée à M. le ministre de la défense
À publier le : 09/03/2017

M. Michel Billout attire l’attention de M. le ministre de la défense sur l’assassinat de Thomas Sankara et les modalités de déclassement de différentes archives. Nombre de témoignages mettent en cause la France et ses services secrets dans cet assassinat. Selon ces témoignages une entreprise de déstabilisation aurait été organisée suivant des formes qui rappellent d’autres affaires comme celle qui a abouti à l’assassinat d’Henri Curiel.

Le juge d’instruction burkinabè chargé de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara a lancé une commission rogatoire et demandé la levée du secret défense en France en octobre 2016.

Une réponse négative à cette requête serait un mauvais signal envoyé en direction des pays africains et de leur jeunesse pour laquelle Thomas Sankara est désormais la référence, mais aussi vis-à-vis de la population française qui est en droit de savoir quel rôle a pu jouer la France par le passé. Plus généralement, il lui demande s’il ne faudrait pas que les anciennes archives gouvernementales et présidentielles ne soient pas privatisées par les intéressés mais versées dans leur ensemble aux archives nationales. Cela pourrait permettre également de faire la lumière sur d’autres événements graves et plus récents comme celui du bombardement des positions françaises de Bouaké en 2004, pour lequel trois anciens ministres français font depuis le 2 février 2016 l’objet d’une ordonnance en vue de la saisine de la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) et dans laquelle ils sont notamment accusés d’entrave à la justice au sujet de faits particulièrement graves.

La réponse que vous pouvez trouvez intégrale en cliquant sur le lien ci-dessous est une longue explication sur le fonctionnement du secret défense et les demandes de déclassifications et se termine par “Dans le cadre de l’information judiciaire conduite sur le bombardement de Bouaké (Côte d’Ivoire), près de 250 documents ont ainsi été déclassifiés en partie ou en totalité, conformément aux avis émis par la CSDN. S’agissant des circonstances du décès de Thomas Sankara évoquées par l’honorable parlementaire, le ministre de la défense n’a été saisi à ce jour d’aucune demande particulière émanant de l’autorité judiciaire.

voir  : https://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170325369.html


4 mars. Table ronde sur le thème “secret défense contre la justice et la vérité?” à Paris

De gauche à droite Pierre Yves Schneider, Mehdi Lallaoui, Elisabeth Borrel, Bruno Jaffré, Armelle Mabon, Henri Pouillot, Bachir Ben Barka © André Lucas

Devant une cinquantaine de personnes, les différents intervenants ont exposé parfois avec beaucoup d’émotion et de colère, leurs histoires en ce qui concerne les victimes, ou leurs engagements comment chercheurs ou militants qui les ont confronté à la raison et au mensonge d’État, au secret défense, au obstacles multiplies pour accéder aux archives, parfois même à des intimidations.
Mariam Sankara a envoyé un message de soutien.

On trouvera un compte rendu complet à https://blogs.mediapart.fr/bruno-jaffre/blog/270317/le-secret-defense-contre-la-verite-et-la-justice.

Ci-dessous la teneur des différentes interventions.
– Bruno Jaffré, animateur du réseau Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique, auteur d’ouvrages sur Thomas Sankara, a fait le point sur l’affaire Sankara et la demande de levée du secret défense par un juge burkinabè
– Mehdi Lallaoui, réalisateur, président de Au nom de la mémoire, témoigné des blocages rencontrés lors de ses travaux sur le 17 octobre 1961 et les massacres de Sétif en mai 1945
– Henri Pouillot, Membre du Bureau Exécutif National du MRAP, du Bureau National de l’ARAC, Président de “Sortir du Colonialisme”, Témoin de la Guerre de Libération de l’Algérie est intervenu sur les zones d’ombre de “l’affaire Maurice Audin”
– Armelle Mabon, historienne, a évoqué les obstructions à la manifestation de la vérité sur le massacre des ex-prisonniers de guerre tirailleurs”sénégalais” au camp de Thiaroye le 1er décembre 1944 et de la fraude scientifique au service d’un mensonge d’État
– François Graner, chercheur, auteur du livre Le sabre et la machette -officiers français et génocide tutsi a témoigné de ses travaux sur le génocide des Tutsis au Rwanda et des blocages qu’il rencontre pour obtenir des documents pourtant déclassifiés
– Bachir Ben Barka fera l'”historique” du secret-défense dans l’affaire Ben Barka et informera des dernières démarches judiciaires et autres.
– Elisabeth Borrel a raconté son combat pour connaitre la vérité sur l’assassinat de son mari, juge à Djibouti, que des réseaux franco-djiboutien ont tenté de faire passer pour un suicide, les différentes tentatives d’intimidation qu’elle a subies, se retrouvant en position d’accusée
– Pierre Yves Schneider des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon a raconté le combat des amis de ces deux journalistes de RFI assassinés face aux manœuvres de l’État et des réseaux pour les empêcher de connaitre la vérité.

La table ronde était organisée par le “reseau justice pour Sankara justice pour l’Afrique” avec le comité de soutien à Elisabeth Borrel, l’institut fondation Ben Barka, SURVIE, sortir du colonialisme et au nom de la mémoire.

Une trentaine de signatures à la pétition ont été récoltées.


3 mars. Signatures à la pétition après la conférence gesticulée « A L’AIDE ! Ou comment j’ai arrêté de vouloir sauver l’Afrique » d’Antoine Souef

photo_conf_a__l_aide_1.jpgSamedi 3 mars 2017, à Massy (Essonne), l’association Echanges Massy Afrique, le CCFD – TErre solidaire et la mairie de Massy se sont associées pour accueillir la conférence gesticulée de Antoine Souef, de la coopérative du vent debout intitulée “A l’aide, ou comment j’ai arrêté de vouloir aider l’Afrique”

Une centaine de personnes de Massy et des alentours sont venu suivre ce spectacle où il est question d’aide internationale et de colonialisme.

La pétition demandant la levée du secret défense pour les archives concernant l’assassinat de Thomas Sankara a recueilli 21 signatures à la sortie.


1er février. Mariam Sankara écrit à François Hollande : “La poursuite des enquêtes m’oblige à revenir vers vous afin que vous interveniez pour que soient acceptées, la demande d’une commission rogatoire en France et la levée du secret défense sur l’assassinat du Président Thomas Sankara, comme vient de le demander le juge François Yaméogo“.

Lettre de Mariam Sankara à François Hollande lui demandant d’appuyer les demandes du juge Yaméogo, commission rogatoire et levée du secret défense

Le texte

Madame Mariam Sankara
c/o Monsieur Biba-Nkouka Gabriel
27, Rue Adam de Craponne
34000 Montpellier

Monsieur le Président de la République française
Palais de l’Elysée
55, Rue Faubourg Saint Honoré
75008 Paris

Monsieur le Président,

Au nom des familles des victimes du coup d’Etat perpétré par Blaise Compaoré le 15 Octobre 1987 au Burkina Faso,
Au nom de toutes les personnes indignées par ce crime odieux,
Et en mon nom propre,
Je viens solliciter votre soutien pour permettre à la justice burkinabè d’avancer dans l’examen du dossier de l’assassinat de Thomas Sankara, mon défunt époux.
Comme vous le savez, l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014 au Burkina Faso, a installé un gouvernement de transition après avoir mis fin au régime anti-démocratique de Blaise Compaoré.
Cette nouvelle situation a encouragé et facilité  l’ouverture du dossier de justice sur cette affaire. Le juge nommé dans ce cadre a auditionné de nombreuses personnes au Burkina Faso et ailleurs.
Cependant, des zones d’ombre persistent quant aux complicités liées à ces assassinats tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Burkina Faso.
J’avais déjà attiré votre attention sur le fait que des articles de presse et de nombreux documentaires consacrés à mon époux évoquent l’éventualité de complicités françaises.
Dans le même sens, j’ai sollicité auprès du parlement français en juin 2015, la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin qu’elle fasse la lumière sur l’Affaire Sankara et ses compagnons assassinés. Ladite requête a également été appuyée par des parlementaires burkinabè.
La poursuite des enquêtes m’oblige à revenir vers vous afin que vous interveniez pour que soient acceptées, la demande d’une commission rogatoire en France et la levée du secret défense sur l’assassinat du Président Thomas Sankara, comme vient de le demander le juge François Yaméogo.
Une pétition soutenant ces demandes a d’ores et déjà reçu le soutien de près de 6000 signataires (voir http://thomassankara.net/petition-louverture-dune-enquete-parlementaire-parlement-francais-conditions-de-lassassinat-president-thomas-sankara-de-compagnons-4469/).
Cette levée permettrait non seulement de faire la lumière sur l’assassinat du Président Thomas Sankara et ses 12 compagnons, mais également d’aider la justice du Burkina à se prononcer en connaissance de cause.
Pour les familles qui vivent encore les séquelles de cette tragédie, il faut qu’émerge la vérité et que justice soit rendue dans cette affaire qui dure depuis 30 ans. Il s’agirait là d’un acte démocratique fort et un début de réparation psychologique à notre souffrance.
Les citoyens de nos pays respectifs et de par le monde veulent également que justice soit rendue et que celle-ci permette un nouveau départ non seulement entre Burkinabè mais également pour la transparence et le respect entre nos pays.
Monsieur le Président, je vous adresse cette requête tout en étant consciente de multiples obligations qui sont les vôtres. Malgré les contraintes de votre agenda, je vous serais très reconnaissante des mesures urgentes que vous voudriez bien prendre pour faciliter le travail de la justice burkinabè.
En vous remerciant d’avance de votre compréhension et de votre soutien, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma haute et respectueuse considération.
Montpellier, le 01 février 2017

Mariam SANKARA


27 janvier. Le réseau “Justice pour Sankara justice pour l’Afrique” écrit aux députés à sénateurs  français

affaire Sankara lettre aux députés et sénateurs janvier 2017

18 janvier. Conférence sur le thème sur “Thomas Sankara et la révolution”  à musée du quai Branly  à Paris

Conférence au quai Branly 21 01 2017

Plus de 260 personnes sont venus assister à la conférence  sur “Thomas Sankara et la révolution” organisée par l’université populaire du musée du quai Branly.

Durant cette conférence, Bruno Jaffré, après avoir expliqué ce que l’on sait à ce jour sur l’assassinat du Président du Faso, a évoqué les derniers développements de l’affaire Sankara et notamment la commission rogatoire et le demande de levée du secret défense à l’initiative du juge burkinabè chargé de l’enquête au Burkina.

De nombreuses personnes dans l’assistance ont pu poser des questions. Mais les organisateurs n’ont pas autorisé à faire circuler la pétition demandant LA LEVÉE DU SECRET DÉFENSE ET L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE PARLEMENTAIRE DU PARLEMENT FRANÇAIS SUR LES CONDITIONS DE L’ASSASSINAT DU PRÉSIDENT THOMAS SANKARA ET DE SES COMPAGNONS, nous privant ainsi de nombreuses signatures supplémentaires.


12 janvier 2017. Contre Sommet Françafric à Montreuil (93 France)

Contre-Sommet Françafrique à Montreuil 12 01 2017

Quatre panels ont rassemblés une trentaine de journalistes ou militants français ou africains qui ont dénoncé une fois de plus la Françafrique.

Bruno Jaffré du réseau “Justice pour Thomas Sankara justice pour l’Afrique” a pu intervenir pour informer de l’état d’avancement du dossier Sankara. Il a par ailleurs appelé à faire pression sur le gouvernement notamment en signant la pétition demandant à la France d’accepter la commission rogatoire et la levée du secret défense comme l’a demandé le juge burkinabé chargé de l’affaire. Plusieurs dizaines de signatures ont pu être recueillies.

L’évènement était organisé par l’association SURVIE alors que le sommet France-Afrique se tenait à Bamako les 13 et 14 février.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Saisissez votre commentaire svp!
SVP saisissez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.